BRIGARDS Up
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 | Sujet: ( J'te casserai - Libre )  Ven 18 Juil - 20:15 | |
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J'te casserai. *
Des bruits sourds, des hurlements, du sang, des coups volaient de par tout. Je ne savais plus où donner de la tête. Ou étais – je ? Mon esprit était dans un était semi – comateux. Je me souvenais que j’étais dans le corral, puis BOUF plus rien. Plusieurs hommes étaient autour de moi, la lumière m’aveuglait à cause de tous ces spots. J’ai voulu me relever, mais des cordes accrochées à de solides poteaux m’empêchaient de me relever à loisir. Là, j’comprend pas. Qu’est que j’ai encore pu faire pour me retrouver là. J’ai un peu les yeux, mais je les ai fermés tout de suite. La lumière était bien trop lourde, j’ai poussé sur mon dos pour me relever. Ah oui, je n’avais pas analysé la situation. J’étais par terre, ma robe était salopée par la poussière de la carrière. Un des hommes s’approcha de moi, passa sa main sur ma tête puis cria devant tout le monde : « Il se réveille les gars, on va essayer de lui mettre la selle & la bride aujourd’hui, si il se montre coopératif, mais ça à l’air d’être une bonne bête » dit – il en me tapotant l’encolure. Attends, p’tit père … tu verras bien qui je suis. Il s’éloigna, désignant deux hommes pour me détacher. Ils le firent, je ne bougeais pas. Lorsqu’ils eurent finis, je me suis relevé d’un bond, je suis parti au galop, hennissant, donnant des coups par tous où je le pouvais. J’ai aperçus Dan, mon très cher palefrenier. Je me suis arrêté, le regardant, le défiant du regard. Ma sueur dégoulinait sur mon front, j’aimais cette tension dans l’air : d’ailleurs, aucun homme ne parlaient, tous me regardaient, tous m’admiraient. C’est très bien, j’adore être le centre du monde. J’attendais le moment, je serais patient. C’est à ce moment précis que Dan tourna le regard, croyant que tous danger étaient écartés. Grossière erreur. Je suis partis au galop de charge, doublant ma foulée jusqu’au fond de la carrière ou se trouvait les humains. Ne savant pas quoi faire, Dan recula lorsque je suis arrivé face à lui. Lui aussi transpirait comme un bœuf, de peur bien entendu. Je suis repartis un trottant, content de ma réussite et de sa défaite.
L’homme qui était venu faire copain – copain avec moi en avait marre. Il s’approcha de moi, il avait l’air plus tendu. C’est peut – être à cause de ce Monsieur qui était plus balaise que les autres qui le rendait si nerveux ? Je n’en sais rien. Quoi qu’il en soit, il s’approchait de moi avec un truc que je n’aimais pas du tout. J’crois que c’est un licol. Mais celui – ci avait des fines cordes à la place de gros morceau de cordes, c’était quoi la différence. Il me le mit, je n’ai pas bougé. Mais lorsqu’il voulu l’attacher, j’ai détourné ma tête et il perdit le nœud. Il recommença, je le fis. Il rerecommença, je le refis. Je crois qu’il fit cette action bien 10 fois. Puis le Boss je présume lui lança une menace et là je me suis laissé faire. Il m’amena à une sorte de tout enclos, on ne savait que mettre un cheval dedans. Il m’enferma là. Me laissant regarder tous les autres hommes qui avaient de grands sourires. Pourquoi ? Il allait me faire quoi là ? Il prit un truc en métal accroché à des bandes noires… Oh ça ne me dit rien qui vaille ça. Il me le mit en bouche avec force, je me suis débattu, j’ai boxé dans ce petit enclos. Mais l’homme tira sur les bandes noires brusquement, et ça me fit un mal de chien. Je n’osais plus bouger, je n’osais pas souffrir encore. Il me mit encore autre chose qui me serra le ventre. C’était atroce. J’ai donné un coup de cul, mais j’ai eu droit à un coup dans ma bouche à cause de ce truc en fer. Je mâchai un peu, c’était dégoutant. Quand il eu finit d’arranger tous les affaires sur mon dos, il me laissa tranquille et le Monsieur balaise lança un défis : « Y a – t – il des volontaires messieurs ? » Tous reculèrent, ils avaient tellement peur de moi ? Et ben. Il me semble que j’ai du succès. L’homme redit la même phrase mais en promettant à celui d’avoir réussi à me monter et à me discipliné il aurait une prime. Il dit qu’il ne voulait pas savoir de quelle manière ils y arriveraient. Il voulait que je sois cassé. Tu veux que je sois cassé ? Viens par là … c’est toi que je vais casser comme une allumette.
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Obsession
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| | Sujet: Re: ( J'te casserai - Libre ) Mar 22 Juil - 18:59 | |
| La jument dorée suivait un homme trapu, en titubant, trébuchant de temps à autres.
Sa vision était floue et brouillée ; elle ne voyait presque pas où elle posait ses sabots. Une vague carrière se dessinait devant elle puis il lui sembla qu'elle rentrait dans un autre endroit, bien plus étroit et bien plus petit.
Un courant d'air lui apporta l'odeur d'un autre cheval mais elle ne sut dire si c'était un mâle ou une femelle.
Obsession était plongée dans un état comateux. Quelques minutes auparavant, un homme lui avait injecté un liquide dans le sang.
Elle se souvint de cette seringue blanche qui l'avait effrayée et de la douleur qu'elle ressentit quand l'aiguilla rentra violemment dans sa peau.
Mais après, elle ne sut raconter ce qu'il s'était passé. Le trou noir... Quoi qu'il en soit, elle se retrouvait ici, dans un enclos, encore une fois.
Mais il ne ressemblait pas à ceux dans lesquels elle avait été enfermée. Une vieille odeur de sueur flottait dans l'air. Cet odeur écoeura Obsession ; elle ne ressemblait en rien à l'odeur d'un cheval qui venait de se défouler comme un beau diable dans une grande étendue sauvage, non, c'était autre chose... De bien plus, sordide.
la voix de l'homme qui la tenait en longe s'éleva, soudain, dans les airs :
- Hey ! Ca vous dérange pas si j'emmène la jument ? -
Un voix rauque et grasse répondit :
- Attends ! Faut qu'on matte celui-ci ! -
Un autre homme désigna l'étalon qui se trouvait au milieu d'un attroupement d'humains.
L'homme qui menait Obsession l'attacha solidement à un anneau en métal fixé dans une paroi à l'aide de plusieurs cordes, non loin d'eux.
Puis, la laissant seule face à ce mur, il rejoignit l'attroupement d'un pas déterminé.
Bien qu'elle fut encore dans un état comateux, la jument put distinguer ce qu'il se passait.
L'étalon qui se tenait, fier et arrogant, au centre était équipé d'étranges instruments. Un bout de métal lui cisaillait la commissure des lèvres et une charge lui avait été attachée sur le dos.
Obsession n'aurait su dire ce que c'était, elle n'en avait jamais vu...
Mais elle se doutait que cet équipement n'était pas là pour leur faire du bien.
Les hommes, autour de lui, se regardaient tous avec des airs de défi. Qu'attendaient-ils ?
Droguée, Obsession ne distinguait que des formes mais elle pouvait, néanmoins, entendre des bribes de conversations, auxquelles elle ne comprenait strictement rien. | |
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HURRICANE CHARISM
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| | Sujet: Re: ( J'te casserai - Libre ) Mer 23 Juil - 21:33 | |
| Dans un coin un troisième cheval était là. Si immobile et silencieux que tout le monde avait finit par le laisser sans surveillance. Tous préférant surement admirer le super étalon qui se démenait comme un beau diable dans le corral plus loin. Les hennissements provenaient jusqu'aux oreilles de l'étalon qu'il tentait d'enfouir sous ses crins sombres et poussiéreux. Une vulgaire longe de corde râpeuse le maintenait attaché a un anneau de fer vulgairement encastré dans le mur gris. Il aurait suffit d'une traction rapide pour que le nœud se dénoue. Mais il n'en avais pas l'envie, l'envie ni le courage. Voir une deuxième fois la porte se refermer ne le laissant que dépité et encore plus désireux de sa liberté ne l'intéressait plus. Aussi quand on l'avais conduit ici il n'avais pas bronché une seule fois. D'un pas calme et serein il avait suivit un homme qu'il avait eu l'impression de voir des milliers de fois. En faite il avait l'impression que tous étaient pareil, une copie conforme de son voisin. Et pour ne pas arranger les choses tous portait ce même vêtement. Tous sauf un qui faisait plus "classe" peut être. Lui ne ressemblait en rien au autres. Il inspirait presque un certain respect. Que la plupart des chevaux lui fournissais d'ailleurs; comme ces hommes. C'était un peu le savant fou qui avait créer des centaines de clones d'un même individu. Une pensée qui fit sourire le beau gris perdu dans ses pensée. Et puis un de ces clones s'avança vers lui. Ses petites oreilles se dressèrent façon "tu m'intéresse tu sais." et pourtant il n'en était rien. Et lorsqu'il ouvrit la bouche une phrase incompréhensible en sortit. La voix était nasillarde et très désagréable.
Eh, les gars ! L'a l'air calme c'ui là ! Et si on essayait avec lui comme ça il montrait l'exemple au bourricot !
Mauvaise idée, mauvaise idée. Le ton de sa voix donnait déjà la couleur de ses propos, sans les comprendre le mâle devina que c'était nul. Il soupira en entendant des bruits indistincts qui semblaient être des acquiescement. Et a son tour on l'emmena dans ce corral. Pas un regard vers les hommes qui s'accoudait aux barrières. Juste un échange complice a l'alezan. Peut être que ce dernier ne comprendrais pas. Tant pis. Hurricane avait son idée en tête. Juste le temps de la mettre en place. | |
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